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Frases hechas. Expresiones idiomáticas en francés.
Frases hechas en francés con explicación en francés. Francés coloquial


Término:  


Lista de frases y expresiones en francés

Fuente: http://www.lunerouge.org/spip/article.php3?id_article=324

Frases Hechas 2 - Frases Hechas 3 - Frases Hechas 4 - Frases Hechas 5

A

 

À bon chat bon rat : Le gendarme peut être malin, le voleur ne l’est pas moins... Ou on arrive toujours à faire des « bêtises ».

Abreuvoir à mouches : (argot). Plaie béante, estafilade.

À bride abattue : Aussi vite que possible.

À dix lieues à la ronde ou À cent (ou à mille) lieues à la ronde : Très loin : dans un rayon de 10 (ou 100, 1000). lieues. Les lieues étaient une unité de distance de l’Ancien Régime, d’environ 4 km.

À la louche : Approximativement.

À la queue leu-leu : En file indienne, l’un derrière l’autre.comme des loups "leu" en ancien français veut dire loup.

À la Saint Glin-Glin : Dans un avenir très lointain soit jamais.

À la six-quatre-deux : Portrait bâclé pour un rapin, par extension : toute tâche bâclée.

À l’emporte-pièce, jugement à l’emporte-pièce : Jugement hâtif, global, sans nuance.

À malin, malin et demi : On trouve toujours plus fort que soi.

À tire-larigot : En faire beaucoup, en faire trop. Par exemple dans l’expression : « boire à tire-larigot ». Larigot est le nom d’une flûte.

Aux calendes grecques : Jamais (les calendes étaient romaines et non grecques). Voisin : À la Saint Glin-Glin.

Aller au charbon : Aller faire quelque chose de désagréable, aller faire quelque chose de très dur.

Aller au turbin : Aller au travail.

Aller aux fraises : Porter un pantalon trop court.

Aller à hue et à dia : Aller dans tous les sens, sans direction.

Aller à vau-l’eau : au fil de l’eau. sans contrôle, n’importe comment (figuré).

Aller dans le mur : Aller dans une mauvaise direction, s’emploie aussi au ’’figuratif’’ : aller à l’échec.

Aller mollo : Sans se presser ni se fatiguer.

Appeler un chat un chat : Dire les choses comme elles sont, franchement.

l’Argent lui brûle les doigts : Se dit d’une personne qui dépense tout son argent.

Armé jusqu’aux dents : Fortement armé.

Attacher Pierre avec Paul (mettre le samedi avec le dimanche) : Attacher un bouton avec la mauvaise boutonnière.

Au diable vauvert : Très loin.

Aux frais de la princesse : Gratuitement, aux frais de quelqu’un, souvent riche, d’une société, de l’administration. Voyager aux frais de la princesse, téléphoner aux frais de la princesse.

Au petit bonheur la chance : À l’aventure, au hasard...

Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois : Avec un savoir médiocre, on brille au milieu des ignorants

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin : Cela est impossible.

Au taquet (être) : (familier) à fond. Techniquement se dit d’une pièce mobile en fin de course

Au violon : En prison.

Avaler (ou manger) la grenouille : S’approprier un compte joint.

Avaler une (des) couleuvre(s) : Devoir faire ou accepter quelque chose que l’on ne veut pas.

Avaler son extrait de naissance : (familier) mourir.

Avec ceinture et bretelles : prendre un luxe de précautions. ne vouloir prendre aucun risque.

Avec des ’’si’’ on mettrait Paris en bouteille : Il ne sert à rien de gamberger ou de « bâtir des plans sur la comète » ou « des châteaux en Espagne ». En bon français se livrer à des spéculations sans fondement donc aussi vaines qu’inutiles.

Avoir avalé sa langue : Garder le silence.

Avoir d’autres chats à fouetter : Avoir d’autre choses à faire.

Avoir de l’eau dans la cave : Porter un pantalon trop court.

Avoir de la chatte (de la moule, du cul) : Avoir de la chance (vulgaire).

Avoir du chien : Avoir du charme / Avoir un caractère affirmé.

Avoir du cran : Avoir du courage.

Avoir du bol : Avoir de la chance.

Avoir du pain sur la planche : Avoir du travail a faire.

Avoir du pot : Avoir de la chance (familier). En ancien français, le bol et le pot désignaient également le derrière mais ces expressions sont passées dans le langage familier.

L’avoir échappé belle : Avoir frôlé une catastrophe.

(En) avoir gros sur la patate : Etre très malheureux.

Avoir la dalle (en pente) : Avoir soif (ou être alcoolique). S’emploie aussi pour avoir faim. La dalle est à l’origine un vocabulaire carcéral et signifiait la table, voir « casser la dalle ».

Avoir la peur au ventre : Avoir très peur.

Avoir la tête dans le cul (dans le gaz, dans le pâté) : Être très mal réveillé, ne pas avoir tous ses esprits (vulgaire).

Avoir le cul bordé de nouilles : Avoir de la chance (familier).

Avoir les oreilles qui sifflent : Quelqu’un parle de soi en mal.

Avoir du nez : Savoir anticiper.

Avoir la puce à l’oreille : Se douter de quelque chose.

Avoir le cafard : ne pas avoir le moral.

Avoir le feu au plancher : Porter un pantalon trop court.

Avoir les abeilles : être très en colère.

Avoir les crocs : avoir très faim.

Avoir les fils qui se touchent : Perdre la raison.

Avoir les dents longues : Être très ambitieux.

Avoir une dent contre quelqu’un : En vouloir à quelqu’un.

Avoir l’estomac dans les talons : Avoir faim.

Avoir le nez fin (ou creux) : Prévoir correctement un événement.

Avoir les yeux en face des trous : Être bien réveillé.

Avoir les yeux plus gros que le ventre : Être très gourmand, ’’figuratif’’ : surestimer ses capacités à faire quelque chose.

Avoir la tête près du bonnet : Se fâcher facilement.

Avoir toute sa tête : Être sain d’esprit, s’emploie surtout dans sa forme négative, voir ci-dessous.

(Ne pas) avoir toute sa tête, ou ne plus avoir toute sa tête : Perdre la raison, être vieux, gâteux, voire « perdre la boule ».

Avoir quelqu’un dans le nez : Quelqu’un que l’on aime pas.

Avoir un poil dans la main : Être fainéant.

Avoir le pied marin : Savoir garder son équilibre sur un bateau.

Avoir passé le coin du bois : Perdre la raison.

Avoir un polichinelle dans le tiroir : Être enceinte.

Avoir un second bureau : Avoir une maîtresse.

Avoir une brioche au four : Être enceinte

Avoir une faim de loup : Avoir grand faim.

Avoir voix au chapitre : Pouvoir donner son avis.

Avoir le feu au cul ! : Être très pressé (1er sens), être obsédé sexuel (2nd sens).

Avoir le pain et le couteau : Ne manquer de rien.

 

B

 

Baiser Fanny : ne marquer aucun point lors d’un jeu, notamment la pétanque (vulgaire).

Baisser d’un ton : Parler moins fort, au figuré : faire les choses moins bien.

Balancer la purée / la sauce : Éjaculer (vulgaire) - Tirer avec une arme à feu - Enclencher le fonctionnement d’un appareil électrique.

Balayer devant sa porte : Régler ses propres problèmes.

Bander comme un Turc, comme un âne, comme un taureau, un cerf : Avoir une (très) forte érection (vulgaire).

Baptiser au sécateur : Circoncire.

Bâtir des châteaux en Espagne : Vivre de rêves irréalisables. Synonyme : « Tirer des plans sur la comète ».

Bavard comme une pie : Très bavard.

En baver des ronds de chapeau : Souffrir.

Bercé trop près du mur : Idiot.

Blanchir quelqu’un : Mettre quelqu’un hors de cause.

Blanchir sous le harnais : Obtenir de l’expérience.

Boire du petit-lait : Savourer une situation.

Boire la tasse : Se noyer / avaler une gorgée d’eau en se baignant. Au figuré : Se retrouver en situation difficile.

Boire le bouillon : Être ruiné, être conduit à la banqueroute

Boire la coupe jusqu’à la lie : Assumer les conséquences de ses actions. Popularisé ou bien originaire d’un vers de "Lamartine" : "je buverais la coupe jusqu’à la lie".

Bonnet blanc et blanc bonnet : Se dit de choses présentées comme différentes mais en fait identiques ou très similaires.

Bonnet de nuit : couche tôt. par extension se dit d’une personne ennuyeuse, qui n’aime pas s’amuser.

Botter en touche : Détourner la discussion, passer à autre chose sans conclure.

Bouché à l’émeri : Sourd, ou bête au point de ne rien comprendre.

Bouillon de onze heures : (familier) poison.

(Les) Bras m’en tombent : Être très surpris.

Brûler la chandelle par les deux bouts : User son corps (ou son argent ?) par un mode de vie frénétique. Vivre de manière trop intense. Voisin : « Manger la banane par les deux bouts ».

 

 


 

C

 

Casse-cou : qui prend des risques inutiles (voir tête brulée).

C’est au fruit que l’on connaît l’arbre : Il faut juger sur pièces.

C’est cool : C’est très bien.

C’est cousu de fil blanc : C’est une histoire doit on devine facilement la fin.

C’est dans la poche ! : C’est pratiquement une affaire faite (c’est gagné d’avance).

C’est de la couille de loup : C’est d’une crédibilité douteuse.

C’est d’enfer : C’est super (très bien).

C’est l’arbre qui cache la forêt : Une personne ou un événement (plutôt positif/négatif) masque le reste des personnes ou des événements (plutôt négatif/positif). Voisin : Se cacher derrière son (petit) doigt.

C’est la cerise sur le gâteau : C’est un avantage supplémentaire.

C’est la croix et la bannière : C’est exténuant (difficile).

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : C’en est trop.

C’est là que le bât blesse : C’est là que ce trouve le problème, c’est là que ça fait mal.

C’est le bazar : La situation est chaotique.

C’est le bordel : La situation est chaotique.

C’est le bouquet : C’est l’événement qui vient s’ajouter à une série d’événements négatifs.

C’est le cirque : La situation est chaotique.

C’est le monde à l’envers : Les choses sont dans l’ordre inverse de la logique.

C’est le pied : C’est très bien.

C’est le pompon : c’en est trop.

C’est l’hôpital qui se fout de la charité : mal placé pour dire quelque chose.

C’est plié : c’est terminé.

Le canari dans la mine : Le signe avant-coureur d’une catastrophe.

Ça ne me fait ni chaud ni froid : Ça m’est égal (ça ne m’est d’aucun intérêt).

Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre : ça ne m’est d’aucun intérêt (vulgaire). Voisin : « ça ne me fait ni chaud ni froid ».

Capote anglaise : préservatif. En anglais, il y’a l’expression "French letters" qui est sa contrepartie.

Casser du sucre sur le dos de quelqu’un : Dire du mal de quelqu’un en son absence.

Casser la dalle : Manger. Expression carcérale à l’origine, la dalle signifiant la table.

Capillotracté (tiré par les cheveux) : Difficile à croire.

Casser sa pipe : Mourir.

Il me casse les pieds : Il m’énerve, il m’embête. Variante : il me casse les couilles (vulgaire)

Cautère sur jambe de bois : Action sans aucun effet.

Ce n’est pas la mer à boire : Ce n’est pas difficile, ce n’est pas si contraignant.

Cela ne vaut pas un clou : Cela ne vaut pas grand-chose.

Cela ne vaut pas un coup de cidre : Cela ne vaut rien ou pas grand-chose.

Cela ne mange pas de pain : Ce n’est peut-être pas très utile, mais pas très coûteux non plus.

Cela fait un bail : Cela fait longtemps.

Cela se voit comme le nez au milieu du visage : C’est très visible.

Chacun voit midi à sa porte : Chacun est persuadé d’avoir raison.

Changer d’avis comme de chemise : Changer fréquemment d’avis.

Changer son fusil d’épaule : Changer de camp ( politique ) ou d’avis.

Chanter à tue-tête : Chanter d’une voix trop forte.

Chanter Manon (sur l’air de la Tosca) : crier, être trés en colère, se faire entendre (Variante sur l’air de Carmen).

Chapeau bas : Félicitations.

Chercher la petite bête : Regarder trop aux détails, pinailler.

Chercher le poil dans l’œuf : pinailler.

Chercher midi à quatorze heures : Chercher le problème là où il n’y en a aucun / chercher quelque chose à sa mauvaise place.

Cheveux près de la tête (avoir les) : être susceptible.

Cirer les pompes de quelqu’un : Dire du bien de quelqu’un de manière hypocrite, le flatter à outrance. Voisin : « Passer la brosse à reluire ».

Clouer le bec (à quelqu’un) : Faire taire quelqu’un.

Se cogner la tête contre les murs : S’énerver, devenir fou.

Coiffé au poteau : Devancé juste avant le poteau (l’arrivée)

Comme papa dans maman : Chose facile à réaliser, ou c’est dans le bon ordre des choses (familier).

Comme cul et chemise : Bons amis.

Comme cochons (copains) : Bons amis.

Comme larrons en foire : Bons amis aimant s’amuser.

Comme un beau diable : S’agiter dans tous les sens.

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine : Sans aucune considération, tel un goujat .

Comme un chien dans un jeu de quilles : Maltapropos.

Comme un poisson dans l’eau : confortable, complètement à l’aise.

Comprendre sa douleur : Réaliser l’étendue de son échec.

Con comme un balai, comme la lune, comme une valise sans poignée : (grossier) stupide, d’une grande bétise.

La coupe est pleine : C’en est trop.

Courir plusieurs lièvres à la fois : Se lancer dans plusieurs activités ou plusieurs projets à la fois au risque de n’en finir aucun.

Courir sur le haricot : Énerver (’’’ex :’’’ Ce type là, il commence sérieusement à me courir sur le haricot !).

Coup d’éclat : Action spectaculaire.

Couper l’herbe sous le pied (de quelqu’un) : Devancer. Supplanter.

Couper la poire en deux : Choisir une position médiane.

Couper les cheveux en quatre : Etre trop précis ou trop méticuleux.

Cracher au bassinet : payer à regret (familier).

Creuser les méninges (se) : réfléchir intensèment.

Crier au loup : Exagérer l’alerte d’un risque minime, jusqu’au moment où le problème se présente mais plus personne ne croit la personne qui alerte (cf la fable d’Ésope ’’L’enfant qui criait au loup’’).

Cucul (la praline) : naïf, niais, bête.

Cul cousu : personne qui ne rit pratiquement jamais, difficile à dérider. Snob.

Cul bénit : personne très dévote (péjoratif).

Cul sec : boire son verre d’un coup, sans respirer.

Cuisses de mouche : (familier) se dit d’une personne frêle, mince à l’excés.

 

D

 

De but en blanc : Directement.

De la roupie de sansonnet : Pas grand-chose (la roupie était la morve : la morve sans son nez, donc vraiment d’une valeur nulle).

De fil en aiguille : Passer progressivement d’un sujet à un autre d’un manière logique ou scientifique en se basant de faits pour en tirer des conclusions, pour en tirer d’autres conséquences, etc.

Débarrasser le plancher : Partir sans attendre.

Découvrir le pot aux roses : Découvrir l’étendue d’un secret.

Déculottée (prendre une) : perdre de façon peu reluisante, subir une défaite cuisante.

Demain on rase gratis : Faire des promesses que l’on ne tient pas. Cette expression viendrait de l’échoppe d’un barbier où un panneau indiquant cette phrase restait accroché. Le barbier répondait alors à ceux qui demandaient leur rasage gratuit que c’était pour « demain ».

Démarrer au quart de tour : Démarrer rapidement (voisin : « démarrer sur les chapeaux de roues » ). Cette expression provient des manivelles qui étaient autrefois utilisées pour démarrer les voitures. Au figuré, se dit d’une personne qui s’emporte facilement.

Démarrer sur les chapeaux de roues : S’élancer très (trop) rapidement avec un véhicule, s’emporter trop rapidement. Voisin : « démarrer au quart de tour ».

Démoulé trop chaud (avoir été) : se dit d’une personne aux traits dissymétriques d’une grande laideur.

Déplacer des montagnes : Faire des choses qui semblent impossible.

Dépoter le gluant : Accoucher (argotique).

Des clous ! : Exprime le refus = Non !.

Des nèfles ! : Quelque chose de faible valeur ou exprime un refus. Voisin : « Des cacahuètes ! ».

Dès potron-minet : De très bon matin.

Déshabiller Paul pour habiller Jean : Prendre à l’un pour donner à l’autre.

Devoir une fière chandelle (à quelqu’un) : être reconnaissant de l’aide précieuse apportée.

Les deux faces d’une même pièce : Une même chose présentée de deux manières différentes.

Les deux faces de la médaille : Une même chose peut avoir des avantages et des défauts : le bon côté et le mauvais.

le Dindon de la farce (être) : être la victime d’une farce.

Discuter le bout de gras : papoter, bavarder (familier).

Donner de la confiture à des cochons : Donner quelque chose à quelqu’un qui ne saura pas l’apprécier.

Donner sa langue au chat : Demander la solution d’une devinette.

Donner du grain à moudre : Offrir une marge de manœuvre dans une négociation (voir : « apporter de l’eau au moulin »).

Dormir en chien de fusil : Dormir sur le coté, les jambes repliées.

(Ne) Dormir que d’un œil : Dormir légèrement en étant sur ses gardes.

Dormir sur ses deux oreilles : Être rassuré, ne pas se faire de souci.

(Être) Droit comme un i : Se tenir très droit.



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