Le consulat
Le premier triumvirat est réalisé à la suite(después)
d'une alliance secrète; il est composé de Pompée, Crassus et César. Ce
dernier en obtient le consulat, à charge pour lui d'exécuter le programme
commun(corría
a cargo de él ejecutar el programa común).
Ce premier consulat est d'emblée(en
seguida) révolutionnaire.
Devant l'obstruction pratiquée par les sénateurs en réponse à ses
propositions de lois, César fait publier les comptes rendus(reflejados)
des séances du sénat et s'adresse(dirige)
directement au peuple pour approbation.
Sa loi agraire distribue des terres aux vétérans de Pompée; il confirme le
roi d'Égypte sur son trône, moyennant(a
cambio de) le versement d'une énorme somme aux
triumvirs; une autre loi réduit d'un tiers les sommes(sumas)
dues(debidas)
par les fermiers(granjeros)
généraux dans les provinces; une autre encore aggrave les peines des
gouverneurs de province concussionnaires(que
se apoderaban de fondos públicos).
Bibulus, occupant avec César la charge(cargo)
de consul, est réduit à l'impuissance(impotencia,
ineficacia)
et prépare les procès en nullité des lois votées. César fait ratifier
l'œuvre de Pompée en Orient et lui donne sa fille unique en mariage.
Lui-même divorce pour épouser Calpurnia, la fille d'un préteur.
Comme province, le sénat lui destine, par pure provocation, la surveillance(vigilancia)
de la transhumance en Italie; un tribun de la plèbe lui fait attribuer, pour
cinq ans, la Gaule Cisalpine et l'Illyricum avec trois légions. Pour
l'éloigner(alejarle),
le sénat y ajoute(añade)
la Gaule Transalpine avec une quatrième légion; le commandement(mando)
de César s'étend(extiende)
des Pyrénées centrales jusqu'au-delà de Trieste.
Ayant neutralisé ses adversaires avec l'aide du tribun de la plèbe, Clodius,
il quitte(abandona)
Rome. Son absence dure neuf ans, mais, grâce à ses courriers(correos),
il
garde des contacts(mantiene
contactos) permanents et revient souvent passer l'hiver
en Gaule padane.
Cela lui permet de renouveler(renovar),
à Lucques en 56, son accord avec Pompée et Crassus, qui obtiennent un
deuxième consulat en 55, le gouvernement des provinces ibériques pour le
premier, le commandement d'une guerre contre les Parthes pour le second. Le
gouvernement de César est prolongé pour cinq ans et de nouvelles légions lui
sont attribuées.
La conquête des Gaules
De 58 à 57, les campagnes en Gaule sont couronnées(coronadas)
de succès(éxito):
les Helvètes, qui voulaient s'établir en Saintonge, sont repoussés(repelidas,
empujadas) sur le plateau(meseta)
suisse, et les Germains d'Arioviste outre-Rhin. Les peuples gaulois, de
Besançon à Arras et à Angers, se rallient(concentran,
agrupan).
L'année suivante, le pays est totalement soumis(sometido),
de l'Adour à la mer du Nord.
En 55, César essaie(trata,
intenta) de passer en Bretagne, mais il doit abandonner
ce projet pour combattre les Germains: il traverse pour la première fois le
Rhin.
La «guerre des Gaules»
Dès l'automne(otrño)
54, les Gaulois se révoltent(rebelan,
sublevan) de l'Orléanais à l'Escaut, et César perd les
effectifs d'une légion et demie(media).
À peine(apenas,
una vez) la situation rétablie(restablecida)
dans le nord-ouest, la rébellion se déplace(desplaza)
vers le sud en 52, de Sens et Paris jusqu'en Auvergne -Velay, de la Mayenne
à la Bourgogne, menaçant directement la Cisalpine par les Cévennes. César
s'empare(apodera)
de Bourges, échoue(encalla,
fracasa) à Gergovie, mais réussit(tiene
éxito) à fixer à Alésia le chef des coalisés,
Vercingétorix, qu'une imposante(imponente)
armée gauloise ne peut délivrer(liberar).
En 51, la chute(caída)
de cette place permet une reconquête méthodique du pays jusqu'au Quercy.
Affaiblie(debilitada)
par la perte(pérdida)
d'un million d'hommes et
d'autant de captifs(y
de tantos, del mismo número de cautivos), la Gaule est
contrainte(forzada,
obligada) de se soumettre.
Le passage du Rubicon
À Rome, la position politique de César s'est dégradée(deteriorado)
en raison de la mort de sa fille, épouse de Pompée, et de celle de Crassus
en Orient. Les violents troubles(disturbios)
de 52 et l'assassinat de Clodius par Milon procurent à Pompée un consulat
sans collègue(colega).
César demande à se présenter aux élections consulaires en 49 pour 48, sans
perdre entre-temps(mientras
tanto) la protection que la fonction de consul confère
contre d'éventuels procès politiques, que ses ennemis ne manqueraient(faltarán,
cesarán) de lui intenter. Après deux années
d'escarmouches(escaramuzas),
l'accord est réalisé entre Pompée et la majorité des sénateurs, et César
relevé(relevado)
de son commandement: dans la nuit du 11 au 12 janvier 49, il franchit(franquea,
atraviesa)
le Rubicon en s'écriant(gritando)
Alea jacta est («Le sort en est jeté(la
suerte está echada)!»), pour marcher sur Rome, que
Pompée lui abandonne.
La dictature césarienne
Exposé(expuesto)
aux mêmes dangers(peligros)
que les marianistes trente-cinq ans auparavant(antes),
César va réussir à les surmonter(superarlos)
et à bouleverser(conmocionar,
perturbar) définitivement la république. Cette double
action est cependant(sin
embargo) difficile à saisir(manejar),
car elle s'inscrit de manière fragmentaire dans le temps et l'espace, et est
de plus restée inachevée(inacabada).
Les campagnes militaires
César est souvent absent(ausente)
de Rome. En 49, il doit assiéger(asediar)
et prendre Marseille, puis s'emparer(apoderarse)
de la péninsule Ibérique.
L'année suivante, franchissant difficilement l'Adriatique avec son armée, il
écrase(aplasta)
Pompée à Pharsale. Ce dernier est assassiné en Égypte.
En 47, César triomphe d'une révolte(revuelta)
à Alexandrie avant de goûter(disfrutar,
probar) quelques mois de repos en compagnie de Cléopâtre
tout en soumettant l'Égypte, puis il se précipite pour vaincre le roi du
Pont à Zéla.
De retour en Italie, il passe en Afrique et écrase une armée des partisans
de Pompée à Thapsus. Caton se suicide à Utique.
Après ce quadruple et fastueux triomphe, il doit repartir en Espagne
méridionale pour anéantir(aniquilar,
asolar), en mars 45, une autre armée pompéienne.
Fuente:
http://fr.encyclopedia.yahoo.com
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