Archétype(arquetipo)
du conquérant(conquistador),
du dictateur et de tout prétendant à l'empire – son nom a donné kaiser(emperador)
et tsar(zar)
–, César devint(se
convirtió), dès le lendemain(desde
el día siguiente) de son assassinat, un triple mythe:
politique, moral et littéraire.
L'ascendance
Caius Julius Caesar est issu(descendiente)
d'une famille patricienne(patricia)
qui prétend descendre d'Énée, le fils de Vénus et le fondateur indirect de
Rome: une telle affirmation(tal
afirmación) n'a impressionné que les plus crédules de
ses contemporains.
Son grand-père a eu(tuvo)
une fille et deux fils: Julia, qui épousa Marius, le vainqueur(vencedor)
de Jugurtha, des Cimbres et des Teutons, consul à sept reprises(siete
veces); l'aîné(hijo
mayor), le père de Jules César, qui mourut(murió)
peu après l'exercice de la préture(cargo
de pretor) (vers 86-85?), alors que(mientras
que) son unique fils n'avait que seize ans, et Sextus,
le cadet(hijo
pequeño), qui devint consul en 91.
Jules César est né en juillet 102, 101 ou 100 av. J.-C.; il commence sa
carrière politique sous(bajo)
la protection de ses oncles; sa famille est alors en pleine ascension
politique.
L'ascension politique
Rome est déchirée(desgarrada)
entre la faction des partisans de Marius, qui contrôle tout l'Occident
romain, et celle de Sylla, qui guerroie(guerrea)
en mer Égée contre le roi du Pont, Mithridate Eupator, et ses alliés.
L'engagement «marianiste»
Marius mort, c'est Cinna qui lui succède. Consul de 87 à 84, il donne sa
fille Cornelia en mariage à Jules César, promu(promovido)
au sacerdoce(sacerdocio)
très honorifique de flamine de Jupiter. Mais le retour de Sylla et
l'établissement de la dictature obligent Jules César à s'exiler.
Parce qu'il refuse de répudier sa femme, Jules César perd sa prêtrise(sacerdocio),
la dot de Cornelia et la plus grande partie(parte)
de ses héritages(herencias).
De ce premier engagement(compromiso)
politique, il conserve la fidélité au souvenir de Marius et trouve un modèle
en Sylla, qui avait marché deux fois sur Rome à la tête de son armée, s'était
fait nommer(se
hizo nombrar) dictateur et avait réformé la république.
César part faire ses premières armes en Asie et, lors de(durante)
la prise(toma)
de Mytilène, est décoré pour sa bravoure(bravura).
Après la mort de Sylla, il revient à Rome, en 73, où le collège des pontifes(pontífices)
l'a coopté en remplacement d'un cousin décédé(fallecido).
Sa carrière politique se déroule(desarrolla)
normalement jusqu'en 63: malgré(a
pesar de) ses opinions «marianistes», qui le rangent(colocan)
dans le parti populaire, il est successivement élu tribun militaire,
questeur(administrador
de una asamblea legislativa), édile et préteur(pretor).
Il se fait aimer de la plèbe(plebe)
en organisant des jeux fastueux(fastuosos)
et en lui donnant des œuvres d'art lors de son édilité(mientras
fue edil), mais aussi en militant pour des mesures
d'amnistie, une loi agraire et le rétablissement des pouvoirs des tribuns(tribunos)
de la plèbe diminués par Sylla.
Ses alliances le placent aux côtés(junto
a) des hommes les plus influents, Crassus, le plus riche
des Romains, et Pompée, le plus prestigieux, dont(el
cual) il appuie(apoya)
les prétentions à de grands commandements(direcciones
militares) orientaux.
Devenu veuf(viudo),
il épouse Pompéia, la petite-fille de Sylla.
De la questure(administración)
à la préture
Durant sa questure(administración),
il visite la Gaule padane, où il encourage(anima)
les cités à réclamer l'octroi(concesión)
de la citoyenneté romaine, et l'Espagne Ultérieure, considérée comme une des
extrémités du monde.
En 63, sous le consulat de Cicéron, César réussit(consigue)
son premier exploit(hazaña)
contre d'illustres concurrents(competidores):
être élu par le peuple comme grand pontife, grâce aux fonds fournis(suministrador)
par Crassus.
Comme ce dernier, il reste extérieur(fuera
del) au complot fomenté par Catilina contre Cicéron,
mais il plaide(pleitea,
defiende) en faveur de la clémence pour les complices et
marque son hostilité à la mise en état de siège(puesta
en estado de sitio) (senatus consultum ultimum), qui
suspend les garanties judiciaires.
L'année suivante, couvert de dettes(deudas),
Jules César part gouverner l'Espagne Ultérieure; il guerroie contre les
Lusitaniens au nord du Tage et pousse une reconnaissance jusqu'au cap
Finisterre(sigue
con el reconocimiento del terreno hasta el cabo Finisterre),
près de La Corogne. Sa propréture hispanique lui permet de payer en partie
ses créanciers(acreedores),
d'améliorer(mejorar)
l'administration de cette province tout en y développant ses clientèles et
d'y recevoir le titre d'imperator décerné(concedido)
par ses soldats.
De retour à Rome, il trouve Pompée couvert de gloire, mais en butte à
l'hostilité(blanco
a la hostilidad) des sénateurs, qui refusent de ratifier
ses décisions prises(tomadas)
en Orient, et de donner des terres à ses soldats démobilisés(desmovilizados).
Fuente:
http://fr.encyclopedia.yahoo.com
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